Un peu d’histoire

D’une superficie de 602 hectares, Mortefontaine-en-Thelle se situe sur la limite sud du département de l’Oise en région Hauts-de-France, entre Novillers les Cailloux à l’est, Sainte Geneviève au nord, Laboissière en Thelle au nord-ouest, Andeville au sud-ouest Esches et Anserville au sud.

Désignée Morfontaine, Mortfontaine, Morte-fontaine, Mortuofons, Mortisofon, dénommée Mortefontaine en 1793, la commune prit le nom actuel de Mortefontaine-en-Thelle en 1908.

La Mare d’Ovillers (anciennement appelé mare d’Haut-Villers en 1460, La Mardouviller vers 1530, Maredoviller et Mardovillers au XVIème et La Mardoviller au XVIIIème) était un hameau de 8 maisons, sur la hauteur au Sud-est du territoire. Il est partagé dans quatre communes différentes, sa population était exclusivement agricole.

Un autre lieu habité, appelé La Tour Gilles, n’existe plus. Il était au nord de Mortefontaine-en-Thelle, dans le bosquet que l’on appelle maintenant La Touffe Gilles.

On assure qu’il y avait autrefois, vers la Basse Rue, une source d’où l’on fait dériver le nom du village.
Avant 1900, on fabriquait, à Mortefontaine en Thelle, des boutons de nacre.

Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Noailles, arrondissement de Beauvais (Oise), 1842

Daniel Delattre, Le canton de Noailles, 1999

Eglise Notre Dame

Ensemble du XVIème siècle, l’Eglise Notre Dame a une grande nef en briques et un chœur polygone, bâti en échiquier de pierres et de silex. on y compte sept fenêtres ogives géminées à têtes de tréflées. Les contreforts sont en briques.

Chapelle Saint Méen

Élevée au milieu du cimetière, à l’écart du village, la chapelle Saint Méen occupe vraisemblablement l’emplacement de la première église paroissiale, transférée par la suite à Notre Dame.

Petit édifice extrêmement simple et sans style reconstruit par souscription publique en 1890, excepté le mur oriental qui, épaulé au milieu par un robuste et court contrefort, paraît plus ancien. Les fenêtres et les autres contreforts sont un briques et un petit clocheton en charpente s’élève en façade.

Il se faisait de tout temps, le 21 juin, jour de la fête patronale, un pèlerinage pour obtenir la guérison des maladies herpétiques. On y venait de 40 km à la ronde. Et de temps à autre dans le cours de l’année, on devrait avoir soin de prendre du pain dans un des trois premières maisons du village : on le faisait bénir à la Chapelle et on le mangeait pendant neuf jours.

Monument aux Morts

THELLOISE

Communauté de Communes THELLOISE
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NUISANCES SONORES

Les bruits de voisinage sont les bruits gênants (par leur durée, leur intensité ou leur répétition) ou agressifs de la vie quotidienne, provoqués par les comportements désinvoltes de personnes, directement ou par l’intermédiaire d’objets bruyants (matériel de bricolage, de jardinage ou de musique) ou d’animaux qu’ils possèdent. Afin que ces bruits gênants ne deviennent « invivables », voici quelques conseils facilement applicables, et qui améliorent la vie de chacun :

  • Prévenir ses voisins en cas de festivités occasionnelles, • Effectuer ses travaux (de bricolage, de jardinage, …) aux horaires réglementés par l’arrêté préfectoral (lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h 30, samedi de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h, dimanches et jours fériés de 10 h à 12 h)
  • Faire attention à son chien. En effet, le propriétaire de chien, ou ceux qui en ont la garde, sont tenus de prendre toutes mesures propres à préserver la tranquillité du voisinage de jour comme de nuit, sans pour cela porter atteinte à la santé de l’animal !